En tant qu’expatriée en Inde, passer un week-end à Pondichéry est un vrai moment de grâce, une échappée vers une petite ville paisible au charme français.
Ancienne colonie française, Pondichéry est une ville totalement à part du reste de l’Inde. Son quartier français, appelé ville blanche, semble s’être arrêté en 1954, année de la restitution de la ville à l’union indienne. Aujourd’hui encore 7000 familles possèdent la nationalité française et leurs enfants apprennent les français au collège ou au lycée.
Se balader dans la ville blanche aux noms de rue tels que la rue Dumas, rue de la caserne, rue Saint Ange, est vraiment réjouissant après avoir quitté Paris il y a 8 mois pour l’Inde. Les anciennes demeures coloniales aux façades jaunes, blanches, ocres, sont un régal pour les yeux. Ça et là des jolis jardins, des petites églises blanches, des arbres en fleurs, s’intègrent dans un calme assez éloigné de l’Inde que l’on connait.
En arpentant la ville blanche, on tombera sur le Temple Vinayagar, le temple de Ganesh, fils de Shiva et Parvati. A l’intérieur, il y a des dizaines de reproductions de Ganesh sculptées dans les murs de pierre. Comme partout en Inde, c’est extrêmement coloré.
Puis le bord de mer que l’on ne peut pas qualifier de plage est l’endroit préféré des Indiens pour observer les vagues, éventuellement les dauphins et rester quand l’air est plus frais que dans la ville. Une grande statue Gandhi, dos au Golfe du Bengale, semble veiller sur son peuple.
A Pondichéry, nous avons séjourné à la VILLA HELENA, un bonheur d’hôtel que je décris ici.